9 août 2010


illustration rom

Comment noyer "les" poissons : Woerth, retraite, etc...
Pour Brice Hortefeux la "promesse" est "tenue".

Nicolas Sarkozy avait annoncé la fermeture dans les trois mois de près de 300 camps illicites de Roms en France. Son ministre de l'intérieur a donc salué celle qui a été présentée comme la première d'une longue série : l'expulsion d'un camp abritant une centaine de Roms roumains à Saint-Etienne, vendredi 6 août.
Mais au lendemain de l'expulsion, le problème n'est à l'évidence "pas réglé", dénoncent les associations de soutien.
Samedi soir, une trentaine de Roms sont retournés, de dépit, dormir sur la place de l'hôtel de ville. Là même où ils avaient atterri après l'expulsion de vendredi. Il ne s'agit cependant que du tiers de ceux qui ont été chassés. Les autres "n'ont pas disparu", note Marie-Pierre Vincent, membre du réseau de Solidarité Roms. "Ils n'ont pas été renvoyés en Roumanie comme les déclarations et les titres le laissent penser", assure-t-elle. Ou alors les Roms n'ont pas été expulsés de Saint-Etienne, ils sont juste partis s'enfouir un peu plus profond dans les rues ou dans un des autres squats qui subsistent dans la ville.